Il fallait s’y attendre, « ça déborde » !
Rarement, de mémoire de militant(e)s, notre Autonome n’a été autant sollicitée !
Ces derniers jours, plusieurs collègues ont été agressé(e)s physiquement, verbalement…
Nous avons de plus en plus d'appels d’adhérent(e)s, qui sont confronté(e)s quotidiennement à des familles, des élèves, des enfants, violents, procéduriers, injurieux. On peut constater que depuis ce nouveau confinement, les situations se multiplient.
Il est hors de question d’excuser ces actes insupportables commis à l’encontre de personnels exerçant leur mission de service public. Notre Autonome est amenée à conseiller de manière très précise nos collègues, lorsqu'elles ou ils vont déposer plainte (voir chronique n°74).
Cependant , une des explications pour mieux comprendre cette augmentation sans précédent est à mettre en relation avec la crise sanitaire que nous vivons depuis maintenant presque 9 mois. Celle-ci a des conséquences directes sur nos élèves, leurs parents.
Les difficultés économiques, sociales, l’inquiétude du lendemain, les messages anxiogènes, contradictoires… entraînent des problèmes psychologiques, des dépressions.
La pandémie, les confinements ont pour conséquence une dégradation de la santé mentale de la population. Selon Santé Publique France, une personne sur 5 présenterait les symptômes d’un état dépressif.
Notons aussi que dans ce contexte les difficultés intrafamiliales explosent : violences à enfants, à conjointe…
Bien souvent, le seul endroit où les parents, les jeunes, les enfants vont laisser exploser leurs difficultés, c’est l’établissement scolaire.
Par ailleurs, les Personnels qui sont, depuis des mois en première ligne dans des conditions inédites et extrêmement difficiles sont fatigués, beaucoup nous disent qu’« ils tiennent parce qu’il faut tenir »…
Une dernière remarque :
Fait nouveau: De plus en plus de collègues qui ont choisi une protection professionnelle assurantielle ou qui n'en n'ont pas, nous contactent, bien souvent sur conseil de l’un(e) de nos adhérent(e)s parce qu’ils (elles) sont désemparé(e)s car très souvent la réponse qu’ils ont reçue, s’ils (elles) en ont une, ne correspond pas à leur attente, alors que pour eux (elles), il y a urgence, et qu'ils ont besoin d'une réponse immédiate.
L’Ecole à elle seule ne peut pas régler les problèmes sociétaux que nous connaissons, et il est indispensable que les personnels puissent exercer leur fonction en toute sérénité.
Dans ces conditions, nous vous appelons à vous protéger individuellement et collectivement avec notre Autonome Centre Val de Loire-Normandie-Limousin, Association Loi 1901 sans but lucratif, et surtout…à nous contacter pour tout problème, toute interrogation.
Parce que nous sommes plus qu’une assurance, nous nous engageons à intervenir afin de trouver une solution, à ne pas vous laisser seul(e).
Maurice RAIFFÉ François CAUCHON Laurence ROUFFORT
Président Vice-Président Secrétaire administrative
Rarement, de mémoire de militant(e)s, notre Autonome n’a été autant sollicitée !
Ces derniers jours, plusieurs collègues ont été agressé(e)s physiquement, verbalement…
Nous avons de plus en plus d'appels d’adhérent(e)s, qui sont confronté(e)s quotidiennement à des familles, des élèves, des enfants, violents, procéduriers, injurieux. On peut constater que depuis ce nouveau confinement, les situations se multiplient.
Il est hors de question d’excuser ces actes insupportables commis à l’encontre de personnels exerçant leur mission de service public. Notre Autonome est amenée à conseiller de manière très précise nos collègues, lorsqu'elles ou ils vont déposer plainte (voir chronique n°74).
Cependant , une des explications pour mieux comprendre cette augmentation sans précédent est à mettre en relation avec la crise sanitaire que nous vivons depuis maintenant presque 9 mois. Celle-ci a des conséquences directes sur nos élèves, leurs parents.
Les difficultés économiques, sociales, l’inquiétude du lendemain, les messages anxiogènes, contradictoires… entraînent des problèmes psychologiques, des dépressions.
La pandémie, les confinements ont pour conséquence une dégradation de la santé mentale de la population. Selon Santé Publique France, une personne sur 5 présenterait les symptômes d’un état dépressif.
Notons aussi que dans ce contexte les difficultés intrafamiliales explosent : violences à enfants, à conjointe…
Bien souvent, le seul endroit où les parents, les jeunes, les enfants vont laisser exploser leurs difficultés, c’est l’établissement scolaire.
Par ailleurs, les Personnels qui sont, depuis des mois en première ligne dans des conditions inédites et extrêmement difficiles sont fatigués, beaucoup nous disent qu’« ils tiennent parce qu’il faut tenir »…
Une dernière remarque :
Fait nouveau: De plus en plus de collègues qui ont choisi une protection professionnelle assurantielle ou qui n'en n'ont pas, nous contactent, bien souvent sur conseil de l’un(e) de nos adhérent(e)s parce qu’ils (elles) sont désemparé(e)s car très souvent la réponse qu’ils ont reçue, s’ils (elles) en ont une, ne correspond pas à leur attente, alors que pour eux (elles), il y a urgence, et qu'ils ont besoin d'une réponse immédiate.
L’Ecole à elle seule ne peut pas régler les problèmes sociétaux que nous connaissons, et il est indispensable que les personnels puissent exercer leur fonction en toute sérénité.
Dans ces conditions, nous vous appelons à vous protéger individuellement et collectivement avec notre Autonome Centre Val de Loire-Normandie-Limousin, Association Loi 1901 sans but lucratif, et surtout…à nous contacter pour tout problème, toute interrogation.
Parce que nous sommes plus qu’une assurance, nous nous engageons à intervenir afin de trouver une solution, à ne pas vous laisser seul(e).
Maurice RAIFFÉ François CAUCHON Laurence ROUFFORT
Président Vice-Président Secrétaire administrative
Quelques-uns des dossiers ouverts ces derniers jours
et pour lesquels nous apportons aide et suivi à nos adhérent(e)s :
* Un adhérent agressé violemment par un père et son fils...
* Bousculade d’élèves dans la cour de récréation, un élève blessé, déclaration d’accident, utilisation des réseaux sociaux par le père et scandale de celui-ci devant l’école pour dénoncer un fait volontaire raciste envers son fils…
* Une directrice d’école accusée par des parents d’avoir enfermé un enfant qui venait de la gifler (!) dans les toilettes. Malgré les démentis et explications de notre collègue auprès de la famille, celle-ci ne veut rien entendre…
* Une directrice d'école épuisée par une famille procédurière, qui surveille tous ses faits et gestes, tient des propos mensongers, se renseigne auprès de l'AESH de l’élève…
* Une collègue de maternelle est confrontée à un élève en grande difficulté. Une équipe éducative a eu lieu. La famille informe qu'elle a pris un avocat. Celui-ci demande des justifications écrites à notre adhérente…
* Une collègue de maternelle a été mordue à sang, par un enfant de 5 ans…
* Une directrice d’école élémentaire a contacté l'Autonome pour avoir de l'aide, après avoir informé également les délégués du personnel. Avec ses collègues elle ne sait plus quoi faire : un enfant en danger, violent, en crise 4 à 5 fois par jour, des équipes éducatives, un aménagement scolaire, signalement Inspection... rien n'y fait. Nous avons conseillé notre collègue de faire une "Information Préoccupante" le plus rapidement possible, puis de rédiger un signalement directement au Procureur, pour protéger l'enfant, mais aussi l'équipe, qui est saturée. Nous les aidons dans ces démarches.
* Une enseignante est informée par le chef d'établissement que 2 courriers la mettant en cause lui sont parvenus. Elle serait aussi menacée d’une plainte…
* Une jeune collègue a été frappée au visage par une mère d’élève. Cette dernière arrive régulièrement en retard à l'école et après une remarque sur le port du masque qu’elle refuse de porter, cette mère est entrée dans la cour, puis a frappé notre adhérente au visage. La collègue a déposé plainte, a consulté son médecin qui lui a prescrit un arrêt de travail et 4 jours d’ITT. Cette jeune collègue est très choquée…
et pour lesquels nous apportons aide et suivi à nos adhérent(e)s :
* Un adhérent agressé violemment par un père et son fils...
* Bousculade d’élèves dans la cour de récréation, un élève blessé, déclaration d’accident, utilisation des réseaux sociaux par le père et scandale de celui-ci devant l’école pour dénoncer un fait volontaire raciste envers son fils…
* Une directrice d’école accusée par des parents d’avoir enfermé un enfant qui venait de la gifler (!) dans les toilettes. Malgré les démentis et explications de notre collègue auprès de la famille, celle-ci ne veut rien entendre…
* Une directrice d'école épuisée par une famille procédurière, qui surveille tous ses faits et gestes, tient des propos mensongers, se renseigne auprès de l'AESH de l’élève…
* Une collègue de maternelle est confrontée à un élève en grande difficulté. Une équipe éducative a eu lieu. La famille informe qu'elle a pris un avocat. Celui-ci demande des justifications écrites à notre adhérente…
* Une collègue de maternelle a été mordue à sang, par un enfant de 5 ans…
* Une directrice d’école élémentaire a contacté l'Autonome pour avoir de l'aide, après avoir informé également les délégués du personnel. Avec ses collègues elle ne sait plus quoi faire : un enfant en danger, violent, en crise 4 à 5 fois par jour, des équipes éducatives, un aménagement scolaire, signalement Inspection... rien n'y fait. Nous avons conseillé notre collègue de faire une "Information Préoccupante" le plus rapidement possible, puis de rédiger un signalement directement au Procureur, pour protéger l'enfant, mais aussi l'équipe, qui est saturée. Nous les aidons dans ces démarches.
* Une enseignante est informée par le chef d'établissement que 2 courriers la mettant en cause lui sont parvenus. Elle serait aussi menacée d’une plainte…
* Une jeune collègue a été frappée au visage par une mère d’élève. Cette dernière arrive régulièrement en retard à l'école et après une remarque sur le port du masque qu’elle refuse de porter, cette mère est entrée dans la cour, puis a frappé notre adhérente au visage. La collègue a déposé plainte, a consulté son médecin qui lui a prescrit un arrêt de travail et 4 jours d’ITT. Cette jeune collègue est très choquée…